La création typographique Résilience vise à rapprocher deux univers distincts, et d’importance majeure dans la culture canadienne. Elle invoque les notions de rencontre, et de métissage.

L’enjeu est de réconcilier et réunir tout en conservant les particularités et les diversités de chaque culture. La typographie devient un procédé au service de la rencontre, de l’union et de la symbiose entre plusieurs entités.

Résilience est une typographie métissée, comportant plusieurs styles. La mixité et la pluralité de formes offrent un large panel de combinaisons permettant d'opérer des rencontres inattendues et étonnantes.

Elle s'inspire de la vision circulaire (cœur de la philosophie amérindienne) et du patrimoine européen, (littéraire, empattements). À la croisée entre une dimension organique et académique.

La grille, composée de cercles, sert de base à la création des différentes formes typographiques.

Les cultures autochtones sont de tradition orale, d’où l’importance de l’image. Ainsi, la création de toute une série de glyphes, représentant la vision du cercle, le territoire et l'artisanat, permet de mettre sur un même pied d'égalité le texte et l'image.

Résilience : capacité pour un corps, un organisme, une organisation ou un système quelconque à retrouver ses propriétés initiales après une altération.